Pourquoi et comment bien préparer sa FIV ?

Selon le rapport 2022 sur les causes de l’infertilité en France,  réalisé à la demande du Ministère de la Santé, 3,3 millions de personnes dans l’Hexagone sont confrontés à des problèmes de conception.

Les causes peuvent être nombreuses, par exemple les troubles ovariens, les performances insuffisantes des spermatozoïdes, l’endométriose, l’acidité de la glaire cervicale, la difficulté du sperme à rencontrer l’ovule.

Dans l’espoir d’arriver à concevoir un enfant, la plupart des couples, lorsqu’ils en ont les moyens, optent pour la fécondation in vitro (FIV).

Toutefois, le recours à cette méthode n’est pas une garantie de réussite.

Son succès dépend de plusieurs facteurs, sur lesquels heureusement il est possible d’intervenir, si vous vous y prenez assez tôt.

Quels sont ces facteurs et quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour bien préparer sa FIV et maximiser les probabilités de tomber enceinte ?

Les détails dans cet article.

Plan de l'article :

Qu’est-ce que la FIV et comment cela fonctionne

La FIV, ou fécondation in vitro, est une méthode de procréation médicalement assistée, mise en œuvre dans le but d’augmenter les probabilités de fécondation.

Voici la procédure : on effectue un prélèvement d’une quantité maximale d’ovocytes mûrs et on les met en contact d’un grand nombre de spermatozoïdes.

Après l’étape de la fécondation, les embryons sont déposés dans l’utérus de la femme.

Ils vont ensuite s’implanter dans l’endomètre afin de continuer leur développement.

La définition « in vitro » dérive du fait que la fécondation se réalise dans une éprouvette, au sein d’un laboratoire spécialisé.

Les différentes étapes d’une FIV

La fécondation in vitro se déroule en 4 étapes principales.

1. La stimulation des ovaires

Dès le premier jour des règles, la femme reçoit un apport d’hormones capables de stimuler l’activité ovarienne.

Le but est d’avoir un certain nombre d’ovocytes mûrs, qui se transformeront en ovules suite à la fécondation des spermatozoïdes.

Au plus on obtient des ovules matures, au plus augmentent les chances d’obtenir un embryon implantable.

Chaque étape est suivie par une échographie pelvienne et des prises de sang. 

D’une femme à l’autre, la stimulation ovarienne produit des effets très variables : il faudra donc faire preuve de réactivité et d’adaptation pour augmenter les chances de maturation des follicules.

2. La ponction des ovocytes mûrs

Pour que les paramètres soient optimaux, il faut attendre généralement 32 à 36 h après le déclenchement de l’ovulation.

À ce moment-là, les ovocytes mûrs sont prélevés du vagin à l’aide d’une sonde échographique et introduits sous anesthésie locale.

On prélève également le fluide folliculaire, afin de créer dans l’éprouvette des conditions proches de celles de l’appareil reproductif de la femme.

L’opération dure environ 15 minutes.

On procède ensuite à la décongélation du sperme, qui avait été prélevé et congelé quelques heures plus tôt.

Le liquide séminal est ensuite séparé des spermatozoïdes, qui seront stockés à 37°C.

3. L’insémination

Quelques heures après leur prélèvement, les ovocytes sont mis en contact des spermatozoïdes pendant de longues heures dans un liquide de culture.

En général, la moitié des ovocytes seront fécondés et entreront en phase de multiplication : en l’espace de 24h, on obtient des embryons de 2 à 4 cellules, prêts à être transférés.

4. Le transfert d’embryons

Le transfert embryonnaire se fait entre 3 et 5 jours après la ponction.

C’est un geste simple et indolore, consistant en l’introduction, à l’aide d’un cathéter fin par voie vaginale, d’un ou de deux embryons dans l’utérus de la femme, pour leur implantation dans la muqueuse utérine.

Et après le transfert embryonnaire ?

Après le transfert, la femme peut continuer ses activités normalement, cela n’aura pas d’influence sur l’issue du traitement.

Pendant ce temps, les embryons vont s’implanter dans la muqueuse utérine, tandis que les autres embryons fécondés pourront être conservés pour d’éventuels essais ultérieurs.

Autour du 13e ou du 14e jour suivant le transfert embryonnaire, l’éventuelle grossesse sera constatée grâce à une prise de sang.

Pourquoi se préparer à la FIV

La FIV est un processus très délicat, qui dépend en grande partie de l’état de l’organisme de la femme avant, pendant et après l’intervention :

 

  • L’organisme doit réagir favorablement au double traitement hormonal initial de stimulation ovarienne.
  • Les ovaires doivent répondre positivement à la suractivité ponctuelle, afin de produire des ovocytes de qualité.
  • L’embryon introduit dans l’utérus doit être en mesure s’implanter et se développer normalement, pour que la grossesse aboutisse.

Il est primordial donc que la femme se prépare à la FIV des jours, des semaines, voire des mois avant l’intervention.

Certains facteurs externes et internes non maîtrisés peuvent, par exemple, empêcher la nidation, c’est-à-dire l’implantation de l’embryon dans la muqueuse utérine, en compromettant le processus.

Parmi ces facteurs, les plus courants sont :

 

  • Les perturbateurs endocriniens.
  • Le stress vécu sur une période prolongée.

FIV et perturbateurs endocriniens

Les hormones sécrétées et diffusées dans le sang par les glandes endocrines fonctionnent comme des messagers chimiques.

Elles sont responsables de la régulation des processus physiologiques et donc du bon fonctionnement de l’organisme.

Leur action est souvent empêchée ou diminuée par les perturbateurs endocriniens, qui modifient le signal hormonal naturel et par conséquent les fonctions physiologiques.

Chez la femme, ces molécules peuvent mimer l’action des œstrogènes, ce qui empêche ces derniers de jouer leur rôle, en sabotant la fonction de reproduction.

Il existe actuellement plus de 150 molécules considérées comme perturbatrices pour l’organisme humain.

Elles se trouvent entre autres dans certains médicaments, produits alimentaires, ménagers et cosmétiques, pesticides, insecticides, peintures, vapeurs de vernis, hydrocarbures, bougies, etc.

Elles pénètrent généralement dans l’organisme par ingestion, par inhalation ou par simple contact.

La FIV, le stress et ses conséquences

Plusieurs femmes qui n’arrivent pas à tomber enceintes de manière naturelle finissent par se juger coupables et ce sentiment de culpabilité se décuple avec les essais infructueux.

La durée de l’attente qui suit chaque tentative peut amener la femme à se laisser envahir par l’anxiété et toutes sortes de pensées négatives.

Sans oublier le poids non négligeable de la pression sociale.

De même, la vie professionnelle du couple se trouvera généralement affectée par les traitements répétés.

Cela peut devenir une source supplémentaire de tension, d’anxiété et de stress.

Ainsi, la FIV constitue une expérience dans laquelle le couple est exposé à un niveau très élevé de stress, plus particulièrement la femme.

Or, une sensation de tranquillité, de bien-être, de joie, ainsi que l’équilibre du corps et de l’esprit, sont des facteurs qui augmentent les chances de succès de la FIV.

 

Les méthodes naturelles pour bien préparer sa FIV

Vous l’avez compris : pour une FIV réussie, il ne suffit pas d’obtenir des ovocytes et des spermatozoïdes de bonne qualité.

Il faut aussi faire en sorte que l’embryon qui sera formé puisse trouver un terrain favorable à son développement intégral.

À cet effet, certaines méthodes issues des thérapies alternatives se sont révélées pratiques et efficaces.

Elles aident l’organisme à optimiser sa capacité à accueillir et à héberger un embryon du début à la fin de la grossesse, en augmentant les chances de réussite de la FIV.

Et ce, de deux manières :

 

  • En contrant les effets de tout élément négatif susceptible de perturber son fonctionnement.
  • En lui fournissant les éléments nécessaires à son fonctionnement optimal (oxygène, nutriments).

 

En général, les couples qui font recours à la FIV décident d’utiliser ces méthodes naturelles lorsque plusieurs essais se sont révélés infructueux et qu’il leur reste une ou deux tentatives.

Mon conseil est d’adopter ces méthodes dès le début de la FIV, afin d’éviter d’accumuler trop d’essais infructueux.

Découvrons ensemble deux de ces méthodes naturelles.

Bien préparer sa FIV grâce à la naturopathie

Excellent complément à la FIV, la naturopathie peut vous aider à maximiser vos chances de tomber enceinte : ses résultats sont toujours surprenants.

Le naturopathe va aider la femme et l’homme à nettoyer en profondeur leurs systèmes sanguins, lymphatiques et leurs émonctoires, en les débarrassant des toxines.

Cela, par le biais d’une rééducation alimentaire complète et une amélioration du style de vie, par exemple la consommation d’aliments capables de vous apporter des antioxydants, des oméga 3 et d’autres substances bénéfiques (jus de fruits frais, avocat, œuf, oléagineux).

L’objectif est de faire en sorte que :

 

  • Les apports d’hormones que la femme recevra aboutissent vraiment à la production d’ovocytes de bonne qualité.
  • L’homme produise des spermatozoïdes de meilleure qualité.

Naturopathe spécialiste en problèmes de fertilité à Strasbourg et à Mulhouse, je vous conseille de réserver une séance de naturopathie  en période de préconception.

Le traitement continuera pendant les interventions, mais commencer d’avance permet de garantir un excellent état de santé pour la future maman, un meilleur bagage génétique pour le futur bébé, ainsi qu’un bon accouchement pour tous les deux.

Optimiser sa FIV : les bienfaits de la naturopathie

La naturopathie se focalise sur l’être humain dans sa globalité et vise un rééquilibrage énergétique et l’activation des capacités d’auto-guérison de l’organisme.

La mise en pratique de ses principes holistiques participe à :

 

  • Favoriser la formation de gamètes de bonne qualité pour maximiser les chances de succès de la FIV.
  • Corriger les excès et combler les carences. On misera soit sur le jeune soit sur la monodiète pour favoriser une remise en état des intestins et une meilleure assimilation des aliments.
  • Redonner de la vitalité et de l’énergie à l’organisme. Il s’agit de donner un coup de fouet au corps, grâce au mouvement, à la respiration consciente, au massage énergétique, etc.

Ce, afin de le réveiller et d’optimiser la circulation de l’énergie vitale à travers les centres d’énergie.

  • Redonner du dynamisme à la partie pelvienne, pour la décongestionner et favoriser le développement d’un nouvel organisme dans l’utérus de la future maman.
  • Détoxiner le corps dans sa globalité, pour éviter la transmission de substances nocives au futur bébé.

Naturopathie et détoxination : les habitudes néfastes pour la FIV

Ce processus de détoxination s’avère encore plus important en cas de :

 

  • Consommation d’alcool, de tabac, de cigarettes, de pilule contraceptive.
  • Contacts répétés avec un environnement pollué (produits cosmétiques, pesticides, aérosols, etc.).
  • Consommation excessive de produits alimentaires industriels.
  • Exposition au stress et à des émotions négatives.

Les bienfaits de la luxopuncture pour réussir sa FIV

La luxopuncture est une réflexothérapie par lumière à infrarouge.

Cette pratique, qui se base sur les principes de l’acupuncture, est de plus en plus utilisée pour lutter contre les déséquilibres hormonaux.

Appelée également acupuncture sans aguilles, la luxopuncture ou luxothérapie consiste à diriger un stylet délivrant une douche chaleur sur certains points réflexes du corps.

La stimulation des points d’acupuncture par le rayonnement infrarouge vise à provoquer un rééquilibrage de l’ensemble de l’organisme.

Le résultat est un meilleur fonctionnement endocrinien, digestif et lymphatique, qui s’accompagne à un effet anti-dépresseur, anxiolytique et anti-inflammatoire.

Pour comprendre plus en détail qu’est-ce que la luxopuncture, comment elle fonctionne et comment elle peut être utile dans le cadre d’une FIV, lisez l’article La luxopuncture, bienfaits et résultats.

En conclusion, bien que la FIV ne donne pas de résultats certains, il est possible de maximiser ses probabilités de réussite.

La naturopathie et la luxopuncture représentent des moyens naturels pour préparer en douceur son organisme de manière holistique.

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